Ce livre se veut un témoignage d’espérance face à la maladie, qui quelque soit la maladie, physique ou psychique, reste une épreuve qu’il faut apprendre à surmonter.

Pour ma part, j’ai mis 44 ans avant de surmonter cette maladie. J’ai maintenant une vie ordinaire.

Ce livre n’est pas un exercice littéraire. C’est un compte rendu, celui d’une vie chahutée par un trouble bipolaire, cette maladie qui fait alterner des états dépressifs et des états d’exaltation de l’humeur.

L’apparent désordre de ces mots permet d’éprouver, plus que comprendre, ce qu’être malade de cette maladie-là peut être. Il s’agit d’une tentative d’explication de ce que la maladie mentale vient soulever dans une existence ordinaire. 

On croit parfois tourner les pages d’un dossier médical, chercher un pourquoi serait voué à l’échec…

Au travers de ces lignes, Marie Dominique raconte aussi ceux qui entourent la personne souffrant de troubles bipolaires, la famille, les amis, bien sûr, mais aussi ce cortège de médecins, de psychologues, d’infirmiers, de travailleurs sociaux qui viennetn permettre à la personne de traverser ses zones de turbulences. 

Ce livre fait était d’un mouvement, d’une lente construction, d’un parcours vers un mieux-être, une qualité de vie retrouvée. 

Loin des protocoles de soins, ces pages font le récit d’une créativité au service de la reconstruction d’une subjectivité. 

Ce livre n’est pas le récit d’une victoire, c’est celui d’un combat en cours…

                                                                       V.F